Créer un site internet

Triathlon PARIS 2012

Triathlon PARIS 2012

 

Nous étions 4 500 concurrents à participer ce dimanche matin 8 juillet 2012 à l'épreuve Open Courte Distance du Garmin Triathlon de Paris. Les participants avaient été répartis en trois vagues d'environ 1 500 personnes.

Le premier départ a été donné à 7h50 dans la Seine sous le pont Alexandre III, le second à 8h10, le troisième à 8h30.
Une averse de pluie pénétrante était de la partie lorsque le starter a libéré les 1 500 premiers concurrents sous un ciel gris ardoise.
Me situant dans la deuxième vague aux bonnets de bain "jaune", j'enfile ma combinaison de natation 30mn avant le grand saut dans le fleuve qui arrose la Capitale.

Les triathlètes avancent en masse, tel un "banc de pingouins" vers l'aire de mise à l'eau. Il ne manque plus qu'un iceberg sur la Seine !
- 8h00, les commissaires de course nous autorisent à nous mettre à l'eau. Sans aucune peur ni angoisse, je fais partie des premiers concurrents à me jeter dans la Seine.
- 8h10, le départ est donné. En assez bon nageur, je décide de me glisser en première ligne au milieu de la Seine. Bonne idée, car ainsi je ne suis pas trop gêné par des participants moins rapides que moi.

Sachant que la sortie au pont d'Iéna est située sur la rive gauche, j'essaie de progresser en crawl en me maintenant de ce côté. Avec l'aide du courant, cette première distance de 1500 m de natation se déroule relativement bien hormis d'inévitables "coups" involontaires de la part des autres concurrents. Cela "frotte" donc un peu entre triathlètes.
Approche du ponton situé au Pont d'Iéna, c'est un peu la foire d'empoigne. On me bouscule et je ressens quelques chocs sur la tête. J'arrive à m'extirper du flot de triathlètes et sort de l'eau en 22mn pour boucler la première discipline.

 

Une petite dizaine de marches à gravir et me voici sur le pont d'Iéna dans la phase dite de "transition" qui constitue, ne l'oublions pas, une 4ème "discipline discrète mais spécifique" du triathlon.

Je cours en direction du parc où sont rangés nos vélos. Mon vélo est garé tout de suite à gauche en entrant dans le parc.
La pluie a cessé heureusement. Elle nous laisse ainsi en paix pour le reste de la course.

Une fois ma combinaison retirée, le casque sur la tête, le vélo à la main, je ressors du parc en courant. Après avoir évité quelques concurrents en zigzaguant, j'enfourche mon VTC.

 

Nous avons 40 km à boucler. Je pédale en direction du Bois de Boulogne en ayant l'objectif de perdre le moins de temps possible sachant que mon matériel, un VTC, constitue un vrai handicap par rapport aux autres concurrents qui ont sans exception des vélos qui sont adaptés à la course.
Je ne suis pas un adepte des courses en "paquets". Il me faut donc immédiatement m'adapter en me frayant un chemin parmi ces mini-pelotons successifs tout en évitant la chute sur un bitume toujours humide.
Je m'applique donc à rouler prudemment, à rester toujours attentif et à freiner, sans doute avec trop de zèle, avant d'aborder les virages.
Le parcours me semble très rapide. Nous avalons quelques faux-plats et les nombreux virages nous obligent à de fortes relances. Après 1h08mn de vélo, j'atteins l'arrivée de cette 2ème épreuve et je retrouve les abords de la Tour Eiffel, qui telle une vigie, surveille la progression de chaque triathlète.

Sur la zone de transition que nous empruntons matérialisée par un tapis bleu, je cours au plus vite à côté de mon VTC que je raccroche à son emplacement une fois parvenu au parc fermé. Je ramasse ma bouteille d'eau et boit rapidement quelques gorgées.

Il me reste maintenant 10km de course à pied à parcourir dans les rues et avenues autour du Trocadéro. Cela n'est pas si facile car l'organisation nous a réservé deux belles petites côtes.
J'arrive à bien gérer ces difficultés et en 33mn, je conclue les 10km de l'épreuve n°3.

Je termine ainsi le Garmin Triathlon de Paris 2012 en 2h 15mn 01s. Mon classement est le suivant : 774ème sur 3251 triathlètes classés et 242ème sur 1113 concurrents dans ma catégorie. C'est, pour moi, une belle et heureuse matinée sportive à Paris.

Je suis content d'avoir terminé ce 1er Triathlon en me sentant, je l'avoue, plutôt bien.

En conclusion, je tiens à remercier tout particulièrement deux de mes collègues, Philippe et Benoît, qui m'ont suivi tout au long de cette course ainsi qu'un "deuxième" Philippe pour m'avoir prêté sa combinaison, sans oublier Bruno pour son VTC car sans lui, il n'y aurait pas eu, pour moi, de triathlon de Paris.

Du côté des célébrités engagées, Stéphane Diagana et Richard Dacoury ont réussi une très belle épreuve parisienne. Les ayant côtoyés par hasard, ils ont confié avoir beaucoup apprécié l'ambiance de l'épreuve, tout comme, c'est une certitude, au vu de tous les sourires que j'ai croisés, la majorité des Finishers...
 
 

La vidéo officielle

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site