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Ironman Nice 2014

Le récit

 

Dimanche soir à 19h33, la ligne d’arrivée est franchie, l’objectif est accompli en 13h 03mn.

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On oublie d’un seul coup tous les sacrifices pendant des semaines et les longs entraînements le soir après le travail et tous les samedis et dimanches. De telles sensations sont à vivre au moins une fois dans la vie d’un triathlète et je le crois, d’un homme qui aime le sport et toucher voire dépasser ses limites.

J’aurais dans des années, le souvenir gravé dans ma mémoire que j’ai vécu mon premier Ironman 2014. Tant bien même si j’ai été victime d’une hypothermietotale au 130 km du parcours à vélo m’obligeant dans la descente, sur une route dangereuse car détrempée une pluie exceptionnelle à cette période dans les Alpes Maritimes, à m’arrêter net et à descendre de vélo pendant 55mn pour récupérer et me réchauffer, j’y ai pris un immense plaisir.

Je pense être poursuivi par un sortilège. En effet, les conditions climatiques sont toujours dantesque lorsque je participe à une compétition en Europe. La seul fois où il n’a pas plu, c’était au Marathon des Sables couru en plein Sahara Sud marocain !

Ainsi, il y eu encore cette fois de très fortes variations de températures observées lors du parcours montagneux à vélo. De plus, il pleuvait, la route était mouillée, chaussée particulièrement glissante par endroits engendrant de très nombreuses chutes et blessures (plusieurs athlètes à l’hôpital dans des états graves, fractures du nez, de la clavicule, dents cassées, points de suture ou tout simplement des coups de pompe…). Un certain nombre de concurrents ont abandonné, frigorifiés.

Un drame survint : un concurrent de 30 ans perdit la vie au cours de l’épreuve de natation. Pensons à sa famille et à ses proches.

Revenons à la course, suivi par un fort public digne du Stade de France ou des étapes du Tour de France. 80 000 spectateurs étaient encore présents cette année sur la Promenade des Anglais, appareils photos en mains, trompettes, applaudissements, cloches suisses et claquettes, passant la journée à immortaliser des instants magiques, que seul l’Ironman offre.

Mon arrêt d’environ 1h m’a malheureusement fait perdre de nombreuses places et pénalisé mon chrono final.

Les initiés me disent que terminer une telle course, c’est de toute façon déjà une victoire. Je pense maintenant qu’ils ont raison. Bien que j’espérais finir en 12h, je ne peux pas être déçu et cela me permettra de refaire un autre Ironman et battre mon record.

 

Finir un Ironman : est-ce réaliste ?

Je pense qu’avec de l’entraînement, tout le monde pourrait faire un Ironman. Nous sommes tous un peu pareils !

Au départ on se dit « Un Ironman ? Jamais. Ce n’est pas une course pour moi ! », puis l’idée fait son chemin… et finalement on y vient !

Nous avons tous le droit de rêver. Et le rêve est le plus beau des moteurs.

La pire des choses est de se mettre des barrières dans tout ce que l’on souhaite accomplir dans la vie. Cependant, il ne faut pas faire n’importe quoi.

Être finisher d’un Ironman, c’est un moment d’humilité face à cette épreuve qui se vit avec son cœur, avec son mental et aussi pour les siens.

Une certitude : vous ne pourrez jamais vous imaginez ce que c’est tant que vous ne l’aurez pas vécu. Alors, rejoignez-moi et lancez-vous dans l’aventure !

Tout neuf dans le domaine du triathlon. Cela fait en effet à peine 6 mois que je me suis reconverti dans cette discipline en ayant toutefois une expérience dans le domaine des sports extrêmes d’endurance.

 En un temps court, avec force de volonté, vous pouvez atteindre le Graal. Mon témoignage peut vous servir d’exemple afin de ne jamais oublier d’oser

 

 

kms

Tps

Swim

3,9

01:15:56

Bike

180,2

07:38:27

Run

42,2

03:51:05 avec une vitesse moyenne de 10.96 km/h soit 5min 28s par km.

Global

 

13:03:35

 

Place au général

1 512 / 2 325

 

Place catégorie

395 / 529

 

Abandons

436

 

 

 

64 : Le nombre de nationalités

2500 : Le nombre d'athlètes présents au départ

92,6% : le pourcentage d'athlètes masculins

7,4% : le pourcentage d'athlètes féminins

1% : Le pourcentage de professionnels sur le parcours

38,7% : Le pourcentage de français sur l'édition 2014

80 000 : Le nombre de spectateurs présents sur l'épreuve

150 : Le nombre de médias accrédités

30 000 : Nombre de litres d'eau consommés

1 000 : Bananes consommées (en kilogrammes)

1 500 : Nombre de volontaires sur cette édition

8 heures 08 minutes et 59 secondes : le record dans l'épreuve masculine établi par le belge Frederick Van Lierde en 2013.

9 heures 12 minutes et 54 secondes : le record dans l'épreuve féminine établi par la belge Mary Beth Ellis en 2013.

 

« Jamais une édition de l’IM France ne nous avait offert autant de rebondissements laissant planer le suspense … Tout d’abord, c’est la première fois en

10 éditions que l’IM Nice connait un tel déluge sur la partie vélo (3 heures de pluie battante sur la 2partie descendante du parcours). Il est arrivé que quelques gouttes de pluie se soient invitées les années précédentes mais

pas avec une telle intensité. Résultat : mieux valait être prudent pour éviter les chutes et … malgré cela, bons nombres de triathlètes se retrouvaient à terre.

Et les pros n’échappaient pas à la règle comme Jérémy Jurkiewicz, le premier à chuter alors qu’il tenait la tête de la compétition. La partie vélo devenait

plus chaotique que les années précédentes, il fallait savoir doser le danger pour éviter l’accident sur une route glissante mais pas trop pour ne pas perdre trop de temps… » Extrait du TRI max hebdo.

 

 

Le film

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