Mes premières ascensions

Le Bishorn est un sommet situé dans le Valais suisse. Il est surnommé le « 4000 des dames », par sa facilité (technique uniquement). L’itinéraire se fait par Zinal direction la cabane du Tracuit(3 256m) via le Roc de la vache. Le deuxième jour, après une nuit à la cabane du Tracuit, le réveil se fera à 4h00 pour l’ascension du Bishorn.

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Le Mont Rose : second plus haut massif des Alpes après le massif du Mont-Blanc, situé à la frontière entre la Suisse et l’Italie.

Nouvel échec au rendez-vous pour cette 2ème tentative. Le mauvais temps nous empêchera une fois encore de poursuivre la voie vers le sommet. Ce relatif échec sera pris comme une leçon d’humilité face à la nature qui décide et de patience avant de retrouver les chemins de l’altitude dès l’été

prochain.

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J’ai voulu réaliser un de mes rêves d’adolescent, monté sur le toit de l’Europe.

Il faut d’abord s’acclimater à l’altitude, au manque d’oxygène. Pour ce faire, les trois premiers jours, nous avons effectué de petites ascensions, en commençant par :

• une montée au refuge des Conscrits et une école de glace sur le glacier de Trélatéte, 
• une ascension de l'aiguille de la Bérangère (alt. 3 425 m) et une descente sur le Val Montjoie ; Très difficile !
• une ascension du Dôme de Miage (alt. 4 000 m), tempête de neige et température - 20°C. Nous ferons marche arrière sans atteindre le sommet en raison de nombreuses crevasses ! (big dangerous !!!),

et le jour J est arrivé. La nuit plutôt !

Après avoir dormi au refuge de Tête Rousse (3 167m), bien emmitouflés, chaussures équipées de crampons, nous commençons notre périple. Les premiers mètres sont étranges en pleine nuit. Nous nous éclairons à la lumière de nos lampes frontales. Le silence est intense, nous sommes encordés chacun à notre guide et nous entamons l’ascension. Je dois vous dire qu’on n’en menait pas large à ce moment-là, même si le spectacle d’une nuit étoilée parfaite était saisissant. Le lever du soleil fut grandiose. On commençait à entrevoir notre but, le Mont-Blanc. Féerique.

En un peu moins de 9 heures, nous avons atteint le sommet par un temps magnifique, à 10 h 15. (Température : -15° C et vent violent). Soit en une journée, 15h de marche au total pour une alt. 4810 m.

J'ai énormément pris goût à cet effort long et la sensation de se dépasser. Très ému car j’attendais cet instant depuis très, très longtemps.

Ce fut l'expérience la plus difficile sur le plan sportif. J'ai tout donné dans ce combat terrible ! J'ai souffert de maux de tête et de fatigue.

Longtemps encore les images du Mont Blanc vont rester gravées à jamais dans ma tête.

A aucun moment, et encore moins maintenant avec du recul, je n'ai eu le sentiment de "vaincre" le Mont Blanc ; j'y suis monté, j'en suis redescendu, en communiant avec les cimes, et il m'en reste avant tout une impression de plénitude, d'approche de l'absolu.

Le Grand Paradis : sommet très impressionnant, vide de chaque côté sur une arrête très très étroite ! J'ai craqué à plusieurs reprises !

J'ai malheureusement fait une chute dans la descente. Résultat, entorse au pied droit et quelques bleus. Plus de peur que de mal....

 De retour à Paris samedi soir et après une injection de.... pour soulager mon pied, (pas un mot à mes parents, Merci), j'ai pris la décision de participer comme prévu au Marathon Relais du Val de Marne. Résultat, un podium en terminant à la 2ème place « Entreprises » en 2 h 37 mn 44 s. »

Cela aura été la plus belle semaine sportive de ma vie ! 

Echec des Dômes de Miage en raison du temps (froid, neige) et du peu de visibilité. Beaucoup de crevasses Cet échec climatique n’aura pas entamé le moral des troupes puisque nous ferons le lendemain l’ascension du Mont-Blanc.

Un des Beaux sommets du bassin de Tré la Tête, réalisable à partir du refuge des Conscrits