Mes derniers ultra-trails

 






TRAIL : Finir est le but mais c’est le chemin qui compte

« Etre au départ et rejoindre tous ceux qui ont osé le défi. Sentir mon cœur qui bat et partager mes émotions, mes joies, mes doutes, mes galères. Ecrire mon histoire personnelle et partager une aventure humaine unique »





 UT4M

Aravis trail

Ecotrail 2013

 

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UT4M 2013 :165,8 kms / 10 884 mètres D+

 

 

 

Récit UT4M

Récit UT4M

Ut4m

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Aravis Trail 2013 : 66 kms / 5 437 mètres D+

The last (but not least) Aventure…      

Hormis la dimension sportive naturelle de ce nouvel Ultra, j’ai eu la chance d’y associer la rencontre de deux personnes formidables. En effet, le hasard m’a souri en faisant du covoiturage d’Issy-les-Moulineaux à Annecy avec Carole et Eric. Ce couple d’une gentillesse extrême m’a de plus accueilli et hébergé le soir de la course dans leur chalet, résidence secondaire à La Clusaz.

Je n’oublierai donc pas le superbe week-end partagé à leurs côtés, alliant convivialité et bonne humeur sans parler de plus d’une trentaine de kms de temps de couse effectué de conserve avec Eric.

Voici mes données de course :

  • Temps : 12h 59mn 12sec
  • Classement scratch : 105ème

Il s’agissait pour moi de participer à un Ultra-Trail très technique qui me servirait de référence et d’entraînement avant d’attaquer le 2ème objectif de l’année 2013 après le Marathon des Sables : l’Ut4M soit l’Ultra-Tour des 4 Massifs se déroulant sur une distance de 160 kms avec 10.000m D+.

Les organisateurs avaient mis en garde les coureurs sur le caractère montagnard et difficile de l’épreuve. Des conditions météorologiques spéciales étant ce printemps au rendez-vous avec une abondance de neige au sommet des cols ce qui explique pour cette édition 2013 le faible nombre de participants : 173 au total.

Malheureusement, la semaine précédant la course, je me suis blessé au tendon rotulien. Ce n’était évidemment pas bon signe et relativement stressant. Malgré des soins intensifs de dernière minute (Voltarène en comprimés et en crème) et une consultation chez un Ostéopathe quelques jours avant la course, toute la semaine précédent le départ, j’étais incapable de monter ou de descendre les escaliers sans ressentir des douleurs.

Etant d’un naturel positif et combatif, je pris finalement la décision de prendre quand même le départ ce samedi à 4h du matin. Pour seul remède pendant la course, une genouillère qui se révèlera salvatrice.

Ce qui devait arriver, arriva. Durant toute la course, j’ai énormément souffert de ce genou droit ainsi que de problèmes gastriques sérieux nécessitant régulièrement des arrêts « toilette » ponctués de vomissements.

Pour compenser ma douleur articulaire dans les montées et les descentes, j’étais obligé de prendre souvent appui sur la jambe gauche ainsi que sur mes bâtons de randonnée. A tel point, que tout ceci provoqua de grosses ampoules sur mes 2 pouces.

Mon genou fragile fut pour moi un sérieux handicap car il me fallut dévaler les descentes toujours sur le frein ce qui m’a in fine cramé les cuisses !

Malgré tous ces pépins physiques et demeurant à jeûn pendant 8h de course car je ne pouvais avaler quoique ce soit de solide, je parvenais miraculeusement à franchir la ligne d’arrivée, totalement exténué mais très heureux en 12h 59mn.

Cette fois, il m’est venu plusieurs fois à l’idée d’abandonner, de m’arrêter net et aux dires d’autres concurrents me dépassant d’appeler les secours tellement certains autres trailers me voyaient souffrir.

Mais avec ténacité en complément de l’expérience acquise au cours de ces 2 ans dont le Marathon des Sables, j’ai su continuer à croire en moi en m’attachant comme toujours durant mes temps de course aux valeurs simples de la vie, à mes proches, à mon aventure inoubliable du Marathon des Sables ainsi qu’aux  personnes qui m’aident et m’encouragent quotidiennement parmi lesquelles les dirigeants d’entreprises (2 sociétés : THEIA Partners, P’REFERENCE consulting) qui me sponsorisent en cette année 2013 depuis plusieurs mois.

Ce fut une course rapport distance/dénivelé très dure, avec des chemins bien techniques, pas trop de parties roulantes, pas trop de bitumes.

Je garderai les côtés positifs de cet Aravis Trail : un parcours aux paysages splendides, un peu rude pour des Franciliens comme moi (j’étais venu pour faire du dénivelé et j’ai été servi), une météo de rêve avec du soleil mais sans grosse chaleur accablante, une organisation parfaite au niveau de l’ambiance et d’un balisage impeccable et enfin je me remémorerai toujours des bénévoles adorables et accueillants tout au long de cette longue journée de juin 2013.

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Pour conclure, je vous livre en données brutes mes statistiques de course :

  •        2 : le nombre de points UTMB gagnés sur cette épreuve
  •     3,2 : le nombre de kilogrammes perdus
  •        4 : le nombre de jours généralement conseillés pour faire le parcours identique en randonnée
  •        6 : le nombre de litres d'eau consommée
  •      66 : le nombre de kilomètres parcourus
  •       41: ma place au classement V1H (sur 56)
  •    105 : ma place au classement général
  •    138 : le nombre de trailers à l'arrivée soit 80% de Finisher
  •    173 : le nombre de trailers au départ
  •    173 : le nombre de trailers inscrits
  •  5437 : le dénivelé positif, et donc négatif avalé
  • 11985 : le nombre de Kcal dépensées.

Si ma forme physique me l’autorise, je repars dans quelques jours, le 27.06.13, pour une Randonnée Glaciaire qui comprend entre autres la célèbre ascension du Dôme des Ecrins qui culmine à 4 015m ; histoire de souffler le Froid après le Chaud du Marathon des Sables !

 

See you soon on august, 23th 2013 for the Ut4M Race : 160 kms / 10 000 m D+

Signé : un trailer Amateur et Passionné qui pour la 9ème fois consécutive en 2 ans et demi a atteint le statut de Finisher.

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L'Ecotrail 2013 : 31.52 kms / 628 mètres D+

Un Eco Trail type entraînement pour la préparation du Marathon Des Sables

 

Troisième Eco Trail pour moi, cette année. Après le 80 km en 2011 et le 50 km l'an dernier, j'attaque donc la saison en ce 16 mars 2013.

Changement radical par rapport à 2012 : au lieu d'avoir un temps printanier et 22-24°C au départ, il a neigé dans la semaine (mardi et mercredi) et ce week-end s'annonce maussade et pluvieux. En fait, la pluie annoncée en début de semaine pour toute la journée du samedi va se décaler vers la fin de journée pour nous laisser une matinée assez potable.

Il fait quand même très froid 2°C à 8h30 quand je pars de chez moi pour prendre le RER C en direction de la station Meudon Val Fleury.

Le coupable est un fort vent de Sud-Ouest qui balaie des étendues peu abritées.

Arrivé à Meudon, un car nous emmène sur le lieu de départ. J'écoute incidemment les conversations : "Je n’ai pas pu m'entraîner comme je voulais…", "Je mets quand même le collant pour éviter de me faire mal avec les branches…", etc.

Arrivé à 9h00 sur l'avenue du Château, il y a déjà du monde. Je prends un thé tranquillement et à 9h20, je décide de me mettre en tenue, cuissard pour le bas et 2 maillots de compression pour le haut et la casquette à l’effigie de mes deux sponsors THEIA Partners & P’REFERENCE consulting

Je donne ensuite pour finir mon sac à la consigne.

Le départ est donné par vague : je pars dans la première à 10h.

 

 

J'essaie de ne pas me laisser emporter par l'euphorie de ce départ, à mon avis, trop rapide.

On attaque directement par les allées de l'Observatoire dans lesquelles tout le monde déroule puis viennent les sentiers forestiers avec un peu de boue et de la neige.

Je suis assez rapidement en rythme malgré ce vent glacial de face qui nous « transperce » les mains. Je regrette à cet instant de ne pas avoir mis de gants.

Je constate que mon sac de Trail (d’un poids d’environ 3,5 kg) est plus lourd que ceux de mes concurrents de tête, ce qui me désavantage un peu. J'avais pris une double décision : d'avoir 2l d'eau sur moi de façon à ne pas m'arrêter au ravitaillement du domaine national de St- Cloud et surtout m’entraîner à avoir sur mes épaules ce sac lesté d’un poids équivalent en terme d’équipements à celui que j’emporterai pour la course du Marathon des Sables qui se profile dans 3 semaines ! Déjà !

L’objectif de cette course, se faire plaisir sans pression, ne pas se blesser, ni tomber. Je fais donc très attention dans les descentes et je n'hésite pas à stopper dans les endroits difficiles mon allure pour ne prendre aucun risque.

A partir du 5ème km, on attaque les petits chemins qui montent, qui descendent et qui tournicotent.

Je relance régulièrement sur le plat et me mets en mode gestion de l'effort dans les montées c’est-à-dire en marche nordique, à bon rythme, sans forcer et sans se soucier des dépassements multiples.

Je n'oublie pas de boire régulièrement et de me ravitailler dès que j'en ai l'occasion, le plus souvent dans les montées.

J'arrive assez vite au ravitaillement de Saint Cloud après 1h39 de course et constate qu'il n'y a aucun trailers au ravitaillement. Cela fait bizarre !

Allez, je connais maintenant la fin, il faut descendre sur les bords de Seine.

Je me retourne à plusieurs reprises et je constate qu'il n'y a plus personne derrière moi ni même devant moi !

La fin de course n’est qu’une succession de lignes droites le long des péniches. On passe quelques ponts, on descend et l’on remonte des marches : ça me rappelle un peu la fin de parcours de la SaintéLyon 2012. J'arrive finalement en 2h25, heureux de ma prestation et un peu en avance sur le temps que j’avais estimé au départ de cet Eco-Trail 2013.

 

Je suis à nouveau finisher pour la 8ème fois avec un classement honorable : 62ème au classement général et 12ème dans ma catégorie V1 H.

Diplôme Ecotrail 2013 Diplôme Ecotrail 2013

A l'arrivée, je n’éprouve pas d’impression de fatigue, ni de douleur particulière. Pas de bobos aux jambes, pas de courbatures ni de crampes, pas d’ampoules, c’est donc de très bon augure pour le Marathon Des Sables. Je suis soulagé car il s’agissait pour moi de ma dernière grande sortie dans ma préparation.

Un petit tour au buffet puis je récupère mon sac avant d'aller voir les kinés, ostéopathes et podologues.

 

En conclusion, ce fut une course très bien vécue.

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