Mes conseils en vrac
Mes conseils
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Soigner une tendinite
Faire préparer en pharmacie la solution suivante :
- Salicylate de Gaïacol 3g
- teinture d'iode 10g
- glycérine 10g
- Le tout dans un flacon de 20 ml
Ce truc est très connu par les cyclistes et les coureurs à pieds, pour, en effet traiter les tendinites.
Le salicylate de gaïacol semble être le principal "actif " dans le traitement, puisqu'il a une action analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique.
La teinture d'iode est un antiseptique puissant et la glycérine permet de lubrifier et d'hydrater la peau. Je suppose que ces deux substances associées vont aider à la pénétration du salicylate de gaïacol.
Pour préciser, la teinture d'iode a pour action de faciliter la pénétration de la substance active, le salicylate de gaïacol, son action antiseptique n'a pas d'intérêt, et cette préparation est fortement DECONSEILLEE sur une plaie!!!!
Par contre de par son action irritante sur la peau, il est fortement déconseillé de laisser la préparation longtemps sur la région douloureuse, c'est aussi pour cela qu'il se trouve dans la préparation, la glycérine, qui va protéger la peau et l'hydrater........voilà pour les précisions.
Cette préparation est connue des sportifs d'endurance (surtout les marathoniens, et les raideurs, c'est à dire les participants à des épreuves de très grande endurance).....mais peu des "musculeux", DOMMAGE!!!!
Par contre, associer à cette préparation quelques précautions ne peut qu'améliorer la remise sur pieds.
Penser à alcaliniser son alimentation.
NE SURTOUT PAS PRATIQUER LES EXERCICES QUI VOUS PROVOQUAIENT DES DOULEURS, LES REINTRODUIRE PROGRESSIVEMENT DANS VOS SCEANCES.
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Préparer son pied
J -3semaines
Si votre peau est propice aux phlyctènes (ampoules) vous pouvez épaissir votre capiton plantaire en le tannant :
Appliquer tous les matins (après avoir pris soin de sécher vos pieds) une solution d’acide picrique (que vous aurez fait diluer à 3% par votre pharmacien).
Nb, l’acide picrique peut être dilué a 1% pour les peaux les plus fragiles, ou remplacé par du simple jus de citron (acide citrique).
Eviter les bains de pied qui ne font que favoriser la transpiration,
Eviter également l’emploi de formol quelqu’en soit la concentration car cette substance freine la transpiration nécessaire au pied,
De même beaucoup font usages de produits vétérinaires tels que le SOLIPAT, TANOPATTE…l’efficacité est réelle mais légalement réservé a nos amis les bêtes…
J -2semaines
Matin et soir masser vos pieds avec une crème au beurre de karité telle que la NOK
On peut continuer les produits tannants si nécessaire.
J – 1semaine
Se faire faire un soin de pédicurie chez un pédicure-podologue.
Ce dernier retirera l’hyper kératose (callosités) en prenant soin de laisser une couche protectrice. Il coupera au plus court les ongles et diminuera l’épaisseur de la lame unguéale afin d’éviter les hématomes sous unguéaux (ongles noirs). Il est également à même de vous aider a réguler des problèmes de macération liée à la transpiration si besoin.
Jour J
Certains appliquent une bande adhésive type élastoplaste sous l’ensemble des têtes métatarsiennes et/ou les orteils les plus exposés au frottement (selon la morphologie du pied de chacun). Ne pas expérimenter ces pratiques sur le raid28 si vous n’avez pas l’habitude de le faire et dans tous les cas ne pas serrer afin de favoriser la dilatation du pied au cours de l’épreuve.
Le plus important reste de bien enduire l’ensemble du pied de crème anti frottement (Crème NOK de chez akiléïne). Certain n’hésite pas à mettre un demi tube par pied sur les épreuves les plus longue…mais là encore tout dépend de votre sensibilité et de vos habitudes.
On peut également avoir recours à un peu de talc afin de limiter une transpiration excessive.
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Préparer l'UTMB
L’UTMB 2013 approche et à force d’en entendre parler vous vous demandez si vous aussi vous pouvez vous mesurer au Mont Blanc. Pour cette année c’est râpé mais pour l’année prochaine… pensez-y ! Cela vous laisse un an pour vous y préparer. Cet ultra-trail exceptionnel est-il fait pour vous ?
Conseil n°1 : Faites vos comptes
Vous assurer que vous avez bien les 7 points nécessaires en 3 courses au maximum. Dans le cas contraire, vous pouvez envisager la CCC (2 points) ou la TDS (2 points).
Conseil n°2 : Ne lambinez pas
Dans le cas où vous avez les 7 points nécessaires, vous devrez vous focaliser sur l’UTMB assez rapidement en décembre.
Conseil n°3 : Que la chance soit avec vous !
Malgré l’obtention des points il reste à passer une étape qui est le tirage au sort qui a lieu en janvier. Si votre nom est gagnant place à la grande aventure.
Conseil n°4 : Organisez votre entrainement et fixez vous des objectifs tout au long de l’année
- Restez sur une prépa classique, dite foncière, sur les 3 premiers mois (novembre , décembre et janvier). Programmez-vous quelques cross (c’est l’idéal), des corridas ou des courses courtes de 5 à 10 km. Durant ces 3 mois, VMA et seuil seront au programme avec beaucoup de PPG (préparation physique généralisée) et de gainage.
- Après ce premier cycle de 3 mois, commencez à préparer un premier objectif (trail vallonné montagnard si on a la chance de vivre en montagne) placé idéalement en avril. Ce trail fera idéalement 20 à 30 km.
- Après le premier objectif, vous commencerez à programmer des rando course (de 2 à 4h on court quand on peut courir, on marche le reste du temps) et plus la saison avancera, plus la place de ces rando course augmentera. Les séances durant cette préparation seront toujours orientées VMA et Seuil avec des montées et du plat en alternance. Il faudra aussi placer une sortie longue sur terrain valonné de 2h max.
- Deuxième objectif à placer mai ou juin un trail plus long montagnard de 40 à 80 km (tout dépend de votre expérience et de l’antériorité de vos trails passés).
- Troisième objectif : Début juillet ou mi juillet au plus tard, participez à une course en configuration UTMB (une partie de nuit ou on teste l’équipement la nourriture etc.)
- On peut aussi à partir d’avril programmer 1 weekend end par mois appelé WEC weekend end Choc, soit 2 grosses rando le samedi et le dimanche (allure marche), ou du travail de qualité le samedi matin (30/30) rando ou vélo l’après-midi et longue sortie randonnée le dimanche.
- Après le dernier objectif, il faut surfer sur la forme, ne pas trop en faire mais garder de l’activité sportive. Je préconise de travailler la qualité en course à pied et l’endurance en vélo (sortie de 3 à 4h) ….
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Changer ses chaussures
Combien de temps dure une chaussure de running ?
Autant il est aisé de reconnaître une tige délabrée (déchirure, trous…), autant il est difficile de savoir quand une semelle a usé ses qualités d'amorti. Les spécialistes considèrent que 6 à 8 mois d'utilisation à raison de 3 fois par semaine est une durée de vie maximale.
Il va de soi, que plus le modèle est léger et destiné à des usages compétitifs, plus sa durée de vie est brève.
La durée de vie des chaussures de running est fonction de l'usage que l'on en fait, du poids du coureur et du type de chaussures. Plus les chaussures sont légères, plus la semelle de la chaussure se tassera et les molécules des matériaux qui constituent cette semelle perdront leurs propriétés mécaniques, notamment l'amortissement et la force de restitution. Le sol sur lequel vous vous entraînez conditionnera l'usure : en forêt sur sol boueux, la chaussure s'usera plus vite que sur une piste d'athlétisme. Vous pouvez regarder sur les flancs des semelles des chaussures l'usure de cette dernière par l'apparition de rides, notamment croisées à l'endroit où le talon attaque le sol (normalement talon externe) et à l'endroit où tout le poids du corps vient s'effondrer (talon interne et bord interne de l'avant pied). L'abrasion de la semelle de contact avec le sol est un bon indicateur d'usure de la chaussure. Celle-ci dépend de plusieurs facteurs mais surtout du bon ou du mauvais déroulement du pied au sol : une attaque du sol par l'avant pied, en « giflant » le sol usera plus vite cette semelle de contact.
Pour moi, ça serait plutôt 1 000 à 1 500 km pour une détention d’environ 6 mois
Mais là encore tout dépendra du poids du coureur, de sa foulée, du type de revêtement privilégié, de la marque et du modèle.
Un premier clignotant signalant le besoin de changer : des douleurs inhabituelles, toutes choses égales par ailleurs.
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Participer à une course à étapes
Ce n’est ni aussi difficile, ni aussi médiatisé que le Tour de France. Mais le principe d’une course à pied à étapes reste le même : aller de villes en villes ou de villages en villages, découvrir de nouvelles régions et de nouveaux paysages, dépasser ses limites et se faire plaisir.
Vacances « joggeuses », vacances heureuses ! Telle pourrait être la maxime des courses à étapes. Durant l’été, en France, il s’en déroule une bonne vingtaine, qui durent en moyenne une semaine. Ces épreuves sont évidemment réservées à des coureurs de bon niveau. Mais la plupart de ceux qui y participent ne sont pas là pour faire une performance. L’esprit de ces courses est en définitive assez éloigné de la compétition. On y vient avant tout pour la convivialité, car on va vivre, courir et souffrir ensemble pendant une semaine. Et forcément, ça crée des liens ! L’autre aspect, c’est bien-sûr le plaisir de découvrir une nouvelle région, en prenant le temps d’admirer les paysages. Passés ces aspects sympathiques et bucoliques, il n’en reste pas moins que l’on ne peut pas se présenter à une telle épreuve la fleur au fusil sans s’être au préalable parfaitement préparé.
1. Comment se préparer ?
Par rapport à une course d’un jour, la course à étapes présente deux différences majeures, qui sont aussi des difficultés. Tout d’abord, il faut être prêt à enchaîner les étapes. Pour ce faire, il ne convient pas de suivre un entraînement intensif, qui aurait pour conséquence de vous voir arriver épuisé sur la ligne de départ et d’avoir l’impression de faire deux fois la course. Le mieux est donc de suivre un entraînement classique en en enchaînant les séances de VMA, cotes, seuils…
L’autre obstacle d’une course à étape, c’est la diversité des distances enchaînées. Selon les jours, elles peuvent varier de 10 à 42 km, et peuvent comporter pas mal de dénivelé. Là encore, le meilleur conseil est d’observer un entraînement classique avec pour objectif d’arriver en bonne condition physique et plutôt frais sur la ligne de départ. Pour se préparer à affronter des dénivelés, il faut veiller à travailler son renforcement musculaire, en courant en cote ou si ce n’est pas possible, en enchaînant les montées d’escalier.
2. Attention au deuxième jour !
Pour ceux qui n’ont jamais couru de courses à étapes, sachez que le cap le plus difficile à passer est celui du deuxième jour. Car après les efforts fournis la veille, pas question de récupérer : il faut rempiler, pour une étape qui peut être plus longue que la précédente. Et si vous êtes un habitué des courses d’un jour, après lesquelles vous observez scrupuleusement 72 heures de repos, votre organisme n’est pas habitué à ce rythme. Un mot d’ordre, donc : ménagez-vous lors de la première étape, qui va conditionner la suite de la course. Et si vous respectez ce conseil, vous allez voir, que, miraculeusement, les courbatures du matin vont pratiquement disparaître au bout du troisième jour. C’est d’ailleurs pour cela que les organisateurs ne placent jamais les longues étapes avant la quatrième journée.
3. Gérez-bien vos journées
Là encore, c’est le bon sens qui doit guider vos pas, si vous voulez tenir jusque la dernière étape. Le matin, attaquez la course doucement et prenez bien soin d’échauffer vos muscles. L’hydratation est extrêmement importante, car si vous accumulez des toxines ou que vous ne buvez pas suffisamment, vous aller le payer très cher les jours suivants. L’après-midi, n’hésitez pas à avaler des boissons de récupération et un goûter riche en glucides et surtout ne négligez pas la récupération. Les organisateurs proposent souvent des séances d’étirement collectives ou des services de massage : soyez le premier à vous y précipiter ! Enfin, avant d’aller vous coucher, offrez-vous une petite session de trente minutes de marche pour éliminer l’acide lactique, vous oxygéner et délasser encore vos muscles avant une nuit réparatrice.
4. Ne lésinez pas sur l’équipement
Avant de partir, étudiez soigneusement le road-book, pour savoir où vous allez mettre les pieds. Emmenez autant de tenues que de jours de course, car vous n’aurez pas le temps de les laver ni de les faire sécher chaque soir. Prévoyez un sac dans lequel vous pourrez mettre de l’eau, des barres énergétiques, un coupe-vent en cas de pluie et une mini-trousse à pharmacie. Pensez aussi à vous munir d’au moins deux paires de chaussures de running (que vous aurez bien évidemment testé au préalable) car le pire ennemi du coureur à étapes, ce sont les ampoules. A la moindre alerte, arrêtez-vous et prenez le temps de poser un petit pansement sur l’ampoule, avant qu’elle ne s’aggrave. Car elle pourrait bien vous empêcher de repartir le lendemain. C’est dans ce cas précis qu’il est conseillé de changer de paire de chaussure pour l’étape suivante afin d’éviter un frottement au même endroit.
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Changer une chambre à air
Nous rentrons dans une période critique : "l'hiver".
Durant cette période le risque de crevaison augmente sensiblement. Afin que vous soyez tous armés à d'éventuelles réparations lors de vos sorties hebdomadaires, nous vous proposons de regarder cette vidéo :
Et également celle là : Impressionnant et en plus c’est un Ironman !